Article publié le
Grève et télétravail : Quels sont vos droits... et vos obligations ?
En ce jour de mouvement national, les salariés non-grévistes tributaires des transports en commun vont rencontrer de grandes difficultés pour se rendre sur leur lieu de travail.
Ne pas se rendre au travail n’est pas la (seule) solution, en effet le mouvement est annoncé depuis plusieurs semaines l’employeur peut tout à fait reprocher aux absents de ne pas avoir pris leurs dispositions.
Le télétravail ou le Home Office une solution gagnant/gagnant !
Tout d’abord rappelons que toutes les catégories de personnel peuvent accéder au télétravail dès lors que le poste et que les taches le permettent ; que les conditions de confidentialités sont respectées et que les outils dont le salarié a besoin lui sont accessible.
Cela revient à conclure que chaque poste doit faire l’objet d’une étude de faisabilité avant la mise en place du télétravail.
Comment obtenir l’accord de son employeur ?
L’accord de l’employeur est impératif pour pouvoir télétravailler. Historiquement le télétravail, devait faire l’objet d’un accord collectif ou à défaut d’une chartre spécifique.
Depuis les ordonnances Macron de septembre 2017 ces modalités se sont considérablement assouplies. Un accord entre le salarié et son employeur par tout moyen oral (avec témoin), écrit (courrier, E-mail, voire SMS) est désormais suffisant.
Un certain formalisme est tout de même conseillé. A savoir d’indiquer le caractère temporaire voire exceptionnel de l’accord, de préciser les tranches horaires pendant lesquelles l’employeur peut habituellement joindre son salarié.
L’employeur peut tout à fait refuser une demande en motivant son refus notamment si les conditions citées ci-dessus ne sont pas réunies.
Le salarié n’a pas d’obligation d’accepter une demande de télétravailler de son employeur, et ceci ne peut être un motif de procédure disciplinaire.
Ainsi le télétravail peut être une bonne solution pour tous dès lors qu’elle est souhaitée par les deux parties et mise en place d’un commun accord.